Les Dallas Mavericks ont mis fin à l’ère Nico Harrison, neuf mois après un virage à 180 degrés qui a secoué la franchise jusqu’à ses fondations.
Une décision attendue, enfin actée
Ce mardi, la nouvelle est devenue officielle : Nico Harrison n’est plus le general manager des Mavericks. La décision, rapportée par Shams Charania, ne surprend personne à Dallas. L’équipe restait sur 8 défaites en 11 matchs et un climat de tension palpable autour de la franchise. Les « Fire Nico! » résonnaient depuis des semaines à l’American Airlines Center.
Le propriétaire Patrick Dumont, présent dans les tribunes face aux Bucks, a été le témoin direct de cette frustration. Le moment était venu de trancher.
Le trade de Luka Doncic, point de non-retour
L’onde de choc avait commencé en février avec un coup de tonnerre : le départ de Luka Doncic, pilier de l’équipe depuis son arrivée en NBA. Harrison avait justifié ce choix par une volonté de basculer dans une logique « win now », misant tout sur Anthony Davis. L’idée : miser sur une défense d’élite pour viser un titre. Le résultat : AD blessé, Kyrie Irving absent, et une équipe avant-dernière à l’Ouest.
Pour les fans comme pour les observateurs, le trade de Doncic reste une erreur irréparable. Une décision que beaucoup considèrent comme l’un des pires paris de l’ère moderne.
Le chantier qui attend Dallas
Le renvoi de Nico Harrison marque un tournant, mais aussi le début d’un nouveau casse-tête pour les Mavericks. Pour l’instant, l’intérim sera assuré par Michael Finley et Matt Ricciardi. L’équipe dirigeante semble vouloir prendre son temps avant de nommer un nouveau GM.
Et déjà, plusieurs questions se posent : que faire d’Anthony Davis ? Que devient le projet Cooper Flagg, jeune rookie bombardé dans un contexte fragile ? Et surtout : Dallas va-t-il sacrifier la saison pour viser haut à la Draft 2026 ?
Une franchise en quête de rédemption
Après avoir touché les sommets en 2023 avec une apparition en Finales NBA, les Mavericks plongent dans une période de reconstruction. Si le ciel est sombre aujourd’hui, les supporters peuvent au moins se raccrocher à une certitude : le changement est enclenché.
Et avec lui, peut-être l’espoir d’un nouveau cycle, plus stable, plus inspirant, et capable de redonner à Dallas sa place parmi les cadors de l’Ouest.
