Choke and Clutch » Retour de Kawhi Leonard : les Clippers retrouvent leur star… mais pas la victoire

Retour de Kawhi Leonard : les Clippers retrouvent leur star… mais pas la victoire

Kawhi Leonard a signé son retour avec 20 points, mais les Clippers se sont une nouvelle fois inclinés, cette fois à Cleveland (120-105). Un match où Ivica Zubac a brillé… en solitaire.
Retour de Kawhi Leonard

Un retour attendu, un résultat décevant

Après dix matchs d’absence pour une entorse à la cheville droite, Kawhi Leonard était enfin de retour sur les parquets. Si son début de match a brièvement inquiété — retour prématuré au vestiaire après trois minutes — il est vite revenu pour livrer une performance solide : 20 points à 6/13, 3 interceptions, 3 rebonds et 2 passes. De quoi redonner espoir à des Clippers en mal de certitudes.

Mais ce retour n’a pas suffi à inverser la tendance. Los Angeles enchaîne une 12e défaite cette saison. Le mal est plus profond qu’une simple absence : l’équipe manque de liant, d’agressivité, et semble anesthésiée dès que l’adversaire accélère.

Cleveland frappe au bon moment

À l’image de leur match, les Clippers ont connu des hauts et des bas. Le deuxième quart-temps, porté par Leonard, a permis de rester au contact (59-52 à la pause). Mieux encore, un run de 11-0 en troisième quart-temps, mené par un Zubac omniprésent, a ramené l’écart à un petit point (77-76).

Mais l’espoir a duré… deux possessions. Donovan Mitchell a calmé l’embellie angelino avec deux paniers coup sur coup. Puis Evan Mobley a conclu l’affaire sur pick-and-rolls et alley-oops à répétition. 28-10 sur les dernières minutes, rideau.

Ivica Zubac : l’unique moteur

33 points, 18 rebonds, et une présence totale dans la raquette : Ivica Zubac a été la seule étincelle dans le jeu des Clippers. C’est lui qui a permis le retour au score, quasiment à lui seul. C’est lui qui a relancé les siens alors que James Harden, fantomatique après ses 55 points à Charlotte, n’a jamais trouvé le bon tempo.

Mais le problème, c’est que rien ni personne ne semble prendre le relais. Quand Zubac s’use à l’intérieur, pas un joueur extérieur ne vient enchaîner. Quand Cleveland hausse le ton, personne ne répond. Le calme plat.

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