Choke and Clutch » Jalen Johnson assomme les Sixers et gâche le retour d’Embiid dans un match à double prolongation

Jalen Johnson assomme les Sixers et gâche le retour d’Embiid dans un match à double prolongation

Les Hawks d’Atlanta ont dominé Philadelphie 142-134 après deux prolongations, emmenés par un Jalen Johnson incandescent face à un Joel Embiid de retour mais encore en rodage.
Dunk de Jalen Johnson

Un match fou, un Johnson en feu

Dans un match à haute intensité qui s’est joué sur des détails, Jalen Johnson a pris feu au meilleur moment. Avec 41 points, 14 rebonds et 7 passes, l’ailier des Hawks a été partout. Mais c’est surtout dans la deuxième prolongation qu’il a marqué les esprits, avec deux tirs primés coup sur coup qui ont mis KO les Sixers. Grâce à cette performance, Atlanta signe une quatrième victoire sur ses cinq derniers matchs.

Maxey héroïque, mais trop seul

En face, Tyrese Maxey a tout tenté. Auteur de 44 points, 7 rebonds et 9 passes, le meneur des Sixers a forcé la première prolongation sur un tir clutch et avait donné l’avantage en fin de premier OT. Mais deux lancers-francs manqués dans les dernières secondes ont laissé la porte ouverte à Atlanta. Nickeil Alexander-Walker a alors égalisé à 126-126 avec deux lancers à 1,1 seconde de la fin.

Embiid de retour, mais en demi-teinte

Absent depuis le 8 novembre, Joel Embiid effectuait son retour après des douleurs au genou droit. L’intérieur n’a joué que 30 minutes pour 18 points et 4 rebonds. S’il a retrouvé ses automatismes par séquences, il n’a pas pesé dans les moments chauds. Ce match était également le premier de la saison avec le trio Embiid–Maxey–George. Résultat : une défaite à domicile et des réglages encore à trouver.

Le collectif des Hawks en pleine confiance

Au-delà de Johnson, Alexander-Walker (34 pts, 8 rebonds, 7 passes) et Dyson Daniels (17 pts, 9 rebonds, 8 passes) ont été précieux. Atlanta a aussi pu compter sur Okongwu (10 pts, 13 rebonds, 6 passes) et Gueye (13 pts en sortie de banc). L’équipe a dominé le rebond (58 à 46) et su faire la différence dans le money time avec une belle lucidité offensive.