Un quatrième quart-temps cauchemardesque
Après trois périodes très disputées (98-94 pour Miami), le match a basculé brutalement. Le Heat a passé un 44-22 dans les 12 dernières minutes, transformant un duel en correction à domicile. Andrew Wiggins et Jaime Jaquez Jr. ont chacun inscrit 28 points, symboles d’un collectif florissant malgré les absences.
En face, Indiana a sombré défensivement : 83 points encaissés en seconde mi-temps, 78 dans la peinture au total, et un Heat insolent d’adresse (58,5 % après la pause).
Turnovers en série et défense en vrac
Les 26 pertes de balle d’Indiana ont creusé l’écart. Miami a converti ces erreurs en 38 points, contre seulement 19 pour les Pacers. 30-14 en fastbreaks, une avalanche que la défense d’Indiana n’a jamais su freiner.
Le Heat a affiché une fluidité redoutable en attaque : 1,64 point par possession dans le dernier quart, 18 paniers sur 27 tentatives. Le ballon a circulé, les coupes ont été tranchantes, et la raquette d’Indiana a été littéralement défoncée.
Pascal Siakam brille, mais s’éteint
Pascal Siakam a signé un premier acte brillant : 24 points à 10/13, dont 4 tirs à trois points. Il a porté les siens avec autorité, jusqu’à donner l’avantage (60-59) juste avant la mi-temps.
Mais comme trop souvent cette saison, la lumière s’est éteinte. En seconde période, les prises à deux et les zones du Heat ont ralenti Siakam (9 points, 5 balles perdues après la pause). Ses efforts sont restés isolés.
Des jeunes qui montrent, mais pas assez
Andrew Nembhard a compilé 15 points et 16 passes, dont 13 points en deuxième mi-temps. Bennedict Mathurin a inscrit 25 points, dont 23 après la pause, mais trop de trous défensifs ont plombé sa performance.
En sortie de banc, Aaron Nesmith signait son retour après six semaines. Actif, il a planté 3 tirs primés, pris 5 rebonds… mais son plus/minus à -26 en 19 minutes illustre la débâcle collective.
Un Heat sans Herro ni Adebayo, mais avec du coeur
Privé de Tyler Herro et Bam Adebayo, Miami a pu compter sur un banc déchaîné : 60 points, contre seulement 23 pour celui d’Indiana. Nikola Jovic, Pelle Larsson, Norman Powell, tous ont scoré, défendu, et dominé l’intensité du match.
Miami passe à 17-15, enchaîne une deuxième victoire, et montre que la profondeur fait toute la différence en NBA. Indiana, désormais à 6-26, reste lanterne rouge, sans aucune solution sur 48 minutes.





