Un retour gagnant pour Giannis Antetokounmpo
Absent depuis le 3 décembre pour une blessure au mollet droit, Giannis Antetokounmpo n’a pas perdu de temps pour remettre les Milwaukee Bucks sur les rails. En 25 minutes, il compile 29 points à 10/15, 8 rebonds, et surtout une présence dominante dès l’entame, avec 15 points à la mi-temps.
Avec lui, les Bucks affichent un modeste 9-8, sans lui, un inquiétant 3-11. Son retour face aux Chicago Bulls tombe à point nommé pour enrayer une série de 6 défaites en 8 matchs.
Le money time tourne à l’avantage de Milwaukee
Alors que le score affichait 95-94 pour Milwaukee à cinq minutes de la fin, les Bucks ont porté l’estocade avec un run de 8-0 initié par Ryan Rollins (20 pts) et AJ Green, chacun auteur d’un tir primé important. Les Bulls n’ont jamais réussi à revenir à moins de trois points ensuite.
Bobby Portis a apporté un double-double solide en sortie de banc (17 points, 10 rebonds), tandis que Kyle Kuzma a ajouté 12 unités. Milwaukee s’impose finalement 112-103 et met fin à la série de cinq victoires de Chicago.
Un dunk polémique en toute fin de match
Alors que la partie semblait pliée, Giannis a profité d’une passe en contre-attaque pour claquer un windmill dunk spectaculaire à quelques secondes du buzzer. Le geste n’a pas plu côté Bulls, à commencer par Coby White :
“C’est un manque de respect pour le jeu. Le match était terminé”, a-t-il lâché. “Je lui ai dit ‘Bro, t’es meilleur que ça’.”
Le double MVP, lui, assume pleinement :
“On est onzièmes à l’Est. On se bat pour notre vie. Pourquoi on devrait faire preuve de fair-play ? On n’est pas les champions.”
La tension a brièvement grimpé après le buzzer entre Giannis et Nikola Vučević, mais aucun débordement ne s’est produit.
Les Bucks restent dans la course
Avec ce succès, Milwaukee passe à 13 victoires – 19 défaites, toujours 11e de l’Est, derrière Chicago (15-16) et Atlanta. Mais cette victoire, plus que comptable, marque surtout un tournant psychologique dans leur saison.
Giannis semble prêt à assumer la pression d’un retour sous haute surveillance, dans une équipe dont l’identité reste à définir mais qui refuse de mourir en silence. Et visiblement, même le respect du jeu ne passera pas avant la survie.
