LeBron fête ses 41 ans… sur le banc
Pour son 1 577e match de saison régulière, LeBron pensait ajouter un chapitre glorieux à sa carrière hors normes. Résultat : 17 points, 4 passes, 4 rebonds et une fin de match… les bras croisés sur le banc, à regarder Detroit dérouler. Un scénario amer, d’autant plus que les Lakers encaissent leur 4e défaite en 5 matchs.
Cade Cunningham fait sa loi : 27 points, 11 passes
Cade Cunningham a posé ses valises à Los Angeles pour y faire le ménage : 27 points, 11 passes, et une gestion parfaite des temps forts. Il a conduit un run fatal de 16-6 entre le 3e et le 4e quart, enterrant tout espoir angelino. Dans son sillage, Marcus Sasser (19 pts) et Isaiah Stewart (15 pts) ont donné la leçon à une raquette de L.A. complètement dépassée.
Luka Doncic cartonne, mais seul
Luka Doncic a beau avoir tout tenté (30 points, 11 passes), il n’a trouvé aucun relais. Ni Deandre Ayton (10 pts, 2 rebonds, dominé dans la raquette), ni Marcus Smart (6 pts) n’ont existé. Même Jaxson Hayes, avec ses 13 points, n’a pas pesé. Les Lakers ont encaissé 74 points dans la peinture, martyrisés physiquement et tactiquement.
Catastrophe pour Tobias Harris : blessé en début de match
Le seul point noir pour Detroit : la blessure de Tobias Harris, touché à la hanche dès le premier quart-temps. Sorti après 7 minutes et 6 points inscrits, il n’est pas revenu. Un coup dur ? Pas vraiment. Les Pistons, malgré ce coup dur, ont continué leur démonstration, prouvant la profondeur de leur banc. Harris, qui avait déjà des antécédents aux hanches et à la cheville, devrait passer des examens plus approfondis mercredi.
Les Lakers toujours incapables de perdre de peu
Détail saisissant : les Lakers n’ont toujours pas perdu un match à un chiffre cette saison. C’est soit la victoire, soit la débâcle. Et cette nuit, la débâcle était totale : -22, à domicile, devant un LeBron au regard noir.
Les Pistons (25-8) accueilleront le Miami Heat jeudi avec l’objectif de consolider leur place de leader à l’Est. Les Lakers (20-11) devront relever la tête face aux Grizzlies, mais l’alarme commence à sonner dans le vestiaire. Et un LeBron énervé, à 41 ans, c’est peut-être plus inquiétant… pour ses coéquipiers que pour ses adversaires.





