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Koby Altman met le doigt sur la faille mentale des Cavaliers

Après une saison prometteuse, les Cavaliers ont chuté en demi-finale de conférence. Pour Koby Altman, le problème est clair : le mental n’a pas suivi. Entre blessures, doutes et manque de répondant, Cleveland doit se regarder dans le miroir.
Koby Altman pointe le mental des Cavs

La saison des Cleveland Cavaliers avait démarré sur les chapeaux de roue. Bien placés à l’Est, solides en saison régulière, ils se voyaient déjà jouer le titre. Mais une fois les playoffs lancés, le rêve s’est effondré en demi-finale de conférence. Koby Altman, le boss des opérations basket à Cleveland, n’a pas cherché d’excuses.

Il y a une question de dureté mentale qu’on doit surmonter.

Koby Altman

C’est une phrase simple, mais lourde de sens. Elle dit tout de ce que les Cavs ont montré, ou plutôt pas montré, face aux Indiana Pacers. Le talent, l’effectif, les ambitions : tout y était. Mais dès que les choses ont commencé à mal tourner, l’équipe a vacillé. Menés 0-2, puis 1-3, les joueurs n’ont jamais su inverser la tendance. Et même si certains ont fini par revenir de blessure, comme Darius Garland, Evan Mobley ou De’Andre Hunter, l’élan était perdu.

Des absences qui ont fait parler. Certains supporters se sont énervés en voyant d’autres stars, comme Aaron Gordon à Denver, jouer malgré une blessure sérieuse. Difficile de juger sans connaître la gravité exacte des pépins physiques côté Cavs, mais dans ce genre de moment, c’est toujours le mental qui est scruté. Et à Cleveland, ce mental a paru fragile.

Altman a peut-être voulu lancer un signal. Pas juste pour pointer du doigt ceux qui n’étaient pas là, mais pour rappeler que dans une saison NBA, tout ne se joue pas à la feuille de stats. Il faut encaisser les coups, répondre présent quand ça brûle, et ne pas baisser les bras à la première tempête.

Maintenant, place à l’intersaison. Et elle ne sera pas tranquille. Entre ceux qui vont devoir prouver qu’ils ont les épaules et ceux qui risquent d’être poussés vers la sortie, Cleveland va devoir trancher. Le talent est là, mais la grinta, elle, est toujours portée disparue.