Le Thunder n’a pas fait dans la dentelle pour entamer sa campagne de playoffs. À domicile, Oklahoma City a infligé une correction historique aux Grizzlies de Memphis (131-80), envoyant un message limpide à toute la conférence Ouest.
Une première mi-temps à sens unique
Malgré un début appliqué de Ja Morant, les premières minutes laissent déjà entrevoir l’écart de niveau. OKC resserre la vis en défense et déroule dès que la mire s’ajuste derrière l’arc. Le premier quart se termine sur un +12 pour les locaux, avant une séquence décisive : 24-2 en faveur du Thunder entre la fin du premier et le milieu du second quart. Pendant que Shai Gilgeous-Alexander traverse une soirée discrète (15 points à 4/13), ce sont les remplaçants qui prennent feu. Aaron Wiggins (21 pts) et Jalen Williams (20 pts) enchaînent les actions d’éclat, tandis que Chet Holmgren verrouille la raquette. À la pause, OKC mène de 32 points, un record de franchise.
Memphis noyé, OKC en démonstration
Les Grizzlies ne trouvent aucune solution. Les temps morts de Tuomas Iisalo n’enrayent rien. L’écart grimpe à +49 à la fin du troisième quart. Même un sans-faute de Marvin Bagley III (8/8, 17 points) ponctué d’un tir du milieu de terrain ne change rien. OKC continue de dérouler jusqu’au bout. 51 points d’écart au buzzer : l’un des plus grands écarts jamais vus en playoffs NBA.
Un signal fort pour la suite des playoffs
Avec une réussite supérieure à 50 % et une défense étouffante, le Thunder a livré une prestation de très haut niveau. L’écart aurait même pu menacer le record absolu (+58), toujours hors de portée. Ce Game 1 ne laisse place à aucun doute : Oklahoma City est prêt à frapper fort dans cette post-saison.
