Le Miami Heat a arraché la victoire contre les Timberwolves de Minnesota, s’imposant 95-94 grâce à un finish héroïque de Nikola Jovic. Ce succès met fin à une série de trois défaites pour Miami, qui jouait sans son leader Jimmy Butler.
Un Heat tenace, même sans Butler
Malgré l’absence de Jimmy Butler, Miami a pu compter sur un Tyler Herro en feu, qui finit avec 26 points et a porté l’attaque. Dès les premières minutes, le Heat prend les commandes, profitant de l’adresse chancelante des Wolves à longue distance et de leur défense solide. Grâce à des interceptions bien placées et une intensité défensive constante, Miami réussit à garder le contrôle.
Les Wolves, une équipe qui joue en montagnes russes
Les Timberwolves ont eu du mal à se mettre dans le rythme, et leurs tentatives à trois points ne faisaient pas mouche. Anthony Edwards a bien essayé de relancer son équipe avec 22 points, mais son manque de précision (8/24 aux tirs) a coûté cher. Les Wolves ont cependant trouvé de l’énergie aux rebonds offensifs, avec Rudy Gobert dominant sous le panier. Un passage de feu de Naz Reid, auteur de plusieurs trois points décisifs, a même permis à Minnesota de prendre l’avantage en fin de troisième quart-temps.
Le money-time : Jovic frappe au bon moment
À neuf secondes de la fin, les Wolves croyaient avoir fait le plus dur avec un panier opportuniste de Jaden McDaniels après un rebond offensif. Mais c’était sans compter sur l’exécution parfaite du Heat : sur une remise en jeu, Nikola Jovic trouve l’ouverture, marque, et obtient la faute pour un lancer franc supplémentaire. Avec sang-froid, il convertit et donne l’avantage à Miami. Minnesota tente bien un ultime tir à trois points avec Mike Conley, mais la balle rebondit hors du cercle. Miami repart avec la victoire.
Une victoire qui donne de l’air à Miami
Ce match a montré la force mentale du Heat, capable de gérer les moments chauds et de compenser ses faiblesses. Avec 14 interceptions et 9 contres, la défense de Miami a su peser sur le jeu des Wolves. Cette victoire relance le Heat et montre que, même sans Butler, l’équipe est capable de grandes choses.