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Histoire Golden State Warriors
L’équipe des Golden State Warriors est une franchise NBA située en Californie à San Francisco. Elle évolue au sein de la Conférence Ouest, dans la Division Pacifique au côté des Los Angeles Lakers, des Phoenix Suns, des Sacramento Kings et des Los Angeles Clippers.
Fondés en 1946, les Warriors ont le troisième meilleur palmarès de la NBA ex aequo avec les Chicago Bulls. C’est un total de 6 titres remportés en 9 finales disputées. La franchise joue ses matchs à domicile depuis peu au Chase Center après avoir été pendant 47 ans dans l’Oracle Arena. Les Dubs ont accueilli sous le soleil de Californie plusieurs légendes de ce sport comme : Wilt Chamberlain, Nate Thurmond, Kevin Durant ou Stephen Curry.
Histoire et palmarès Golden State Warriors
1947 – 1956 – 1975 – 2015 – 2017 – 2018
1947 – 1948 – 1956 – 1964 – 1967 – 1975 – 2015 – 2016 – 2017 – 2018 – 2019
1975 – 1976 – 2015 – 2016 – 2017 – 2018 – 2019
SOMMAIRE
Les débuts des Warriors (1946-1959)
La franchise est créée en 1946 à Philadelphie et prend le nom de Warriors de Philadelphie, elle intègre la nouvelle ligue : la BAA (l’ancêtre de la NBA). Emmenée par Joe Fulks, la franchise remporte la première édition de cette compétition face aux Chicago Stags. Pour la seconde saison, les Warriors atteignent une nouvelle fois les finales, qui perdront face aux Washington Capitols. Les années suivantes, jusqu’en 1952, ils ne dépasseront pas les demi-finales de conférence. Les Warriors n’arriveront pas à se qualifier pour les playoffs pendant trois années d’affilée, le déclin de la star Joe Fulks se fait sentir et celui-ci prendra sa retraite en 1954.
Lors de l’intersaison de 1955, Paul Arizin retourne à Philadelphie et forme un très bon duo avec Neil Johnson. Ensemble, ils permettent aux Warriors de gagner le second titre de leur histoire en battant les Fort Wayne Pistons 4 à 1 en finale NBA. Ce duo productif continuera à emmener les Warriors en playoffs jusqu’à la retraite de Johnston en 1959.
Wilt Chamberlain et la rivalité avec Boston (1959-1965)
L’année 1959 est aussi marquée par l’arrivée du rookie Wilt Chamberlain. Il réalise une excellente saison avec 37 points et 27 rebonds et permet aux Warriors de retourner une nouvelle fois en playoffs. Au premier tour, ils se déferont des Nationals de Syracuse avant de perdre contre les Celtics de Boston 4 à 2. Cette opposition est le début de la grande rivalité entre Wilt Chamberlain et Bill Russell.
La saison suivante, Syracuse se venge en sweepant les Warriors 3-0. Wilt Chamberlain et les Warriors retrouveront les Boston Celtics de Bill Russell pour la saison 1961-1962. Malgré l’exceptionnelle saison de Chamberlain avec plus de 50 points par match, c’est encore une fois les Celtics qui sortiront vainqueurs de cette confrontation en sept matchs.
En 1962, la franchise déménage à San Francisco et devient les Warriors de San Francisco. Cette année-là, ils ne réussiront pas à se qualifier pour les playoffs, il faudra attendre la saison de 1963-1964 pour que les Warriors retrouvent Boston, en finale NBA. Malheureusement pour eux, ils perdent une nouvelle fois face à leurs rivaux. Après cette nouvelle désillusion face à Boston, les Warriors ne parviennent pas à se qualifier pour les playoffs la saison suivante. La seconde fois en trois ans, cette non-qualification signe la fin de l’ère de Wilt Chamberlain sous le maillot des Warriors. Il est envoyé chez les Philadelphie 76ers en 1965.
Le duo Nate Thurmond et Rick Barry (1965-1974)
Après le transfert de The Big Dipper, les Warriors sélectionnent Rick Barry à la draft de 1965. Ce jeune joueur très talentueux forme un duo avec Nate Thurmond, un autre jeune joueur qui évoluait dans l’ombre de Chamberlain les années précédentes. Ensemble, ils portent leur franchise en finale NBA en 1967. Cette finale est face aux 76ers de Philadelphie et Wilt Chamberlain, l’ancienne star des Warriors. Les 76ers prendront le dessus en 6 matchs. La saison suivante, Rick Barry, déçu par un manque de reconnaissance de la part de ses dirigeants, prend la décision de quitter la NBA pour aller en ABA (American Basketball Association) .
Source image : NBA TV
Cela n’empêchera pas Nate Thurmond de continuer d’emmener les Warriors en playoffs même s’ils n’atteignent pas les finales NBA.
En 1971, les Warriors déménagent une nouvelle fois pour s’installer à Oakland et dans la mythique salle l’Oracle Arena. La franchise change également de nom et se fait dorénavant appeler les Golden State Warriors.
Rick Barry revient en NBA en 1972 pour retrouver une meilleure opposition. Son retour est bénéfique pour les Warriors puisqu’ils atteignent la finale de la conférence Ouest. Ils s’inclinent face aux Lakers sur le score de 4 à 1.
La saison suivante, les playoffs leur passent sous le nez malgré un bilan positif avec 44 victoires pour 38 défaites. Suite à ça, le management des Warriors décide de transférer Nate Thurmond contre Clifford Ray avant le début de la saison 1974-1975.
De l’apogée au bas-fond de la NBA (1975-1986)
Après le départ de Nate Thurmond, Rick Barry réalise une très bonne saison avec plus de 30 points de moyenne. Les Warriors arrivent jusqu’en finale de conférence Ouest pour affronter la nouvelle franchise de Nate Thurmond : les Chicago Bulls. Au cours d’une série serrée, ce sont les Golden State Warriors qui en sortent vainqueurs au bout du septième match. Pour les finales NBA, ils rencontrent les Bullets de Washington qu’ils balayent 4 à 0. Rick Barry est élu MVP des finales.
Après ce titre NBA, Rick Barry jouera encore trois saisons avant de partir aux Rockets de Houston. Durant ces trois saisons, les Warriors arriveront à atteindre les playoffs deux fois. Une fois leur star partie, les Warriors vécurent un énorme passage à vide où ils ne se qualifient pas pour les playoffs pendant 9 ans (de 1977 à 1986). Une période sombre pour la franchise qui sera traînée dans les bas-fonds de la ligue. Une période qui sera tout de même bénéfique avec la draft de Chris Mullin en 1985 à la 7ème place.
Le « Run TMC » (1986-1991)
Durant la saison 1986-1987, les Warriors retrouvent enfin les playoffs en terminant à la cinquième place. Au premier tour, ils battent l’Utah Jazz, avant de perdre contre les Lakers de Los Angeles de Magic Johnson, les futurs champions NBA.
Ils terminent la saison suivante avec un bilan catastrophique de 20 victoires pour 62 défaites. Ils obtiennent le 5ème tour de draft, ce qui leur permet de choisir Mitch Richmond. Ses performances pour sa première saison (22 points, 5,9 rebonds, 4,2 passes) lui vaudront le titre de ROY. Ce duo jeune et prometteur hisse les Warriors à la septième place de la conférence Ouest. En playoffs, ils vont sweeper le Jazz de l’Utah avant de perdre contre les Phoenix Suns en demi-finale. À la draft de 1989, il sélectionne le meneur Tim Hardaway alias Tim Bug, qui vient s’ajouter au duo Mullin-Richmond.
Le duo devient alors un trio, qui réalise de bonnes performances individuelles, mais insuffisantes pour se qualifier aux playoffs. Le style de jeu choisi par le coach Don Nelson est le Run and Gun.
Source image : Sports Illustrated
Au premier match de la saison de 1990-1991, contre Denver Nuggets, le match se terminera sur le score de 162 à 158 dans le temps réglementaire. C’est au cours de cette saison que le surnom “Run TMC” (“T” pour Tim, “M” pour Mitch et “C” pour Chris) leur est donné. À la fin de cette saison, les Warriors terminent à la septième place et dispute le premier tour des playoffs contre les San Antonio Spurs. Ils viendront à bout de David Robinson et ses coéquipiers sur le score de 3 à 1. Pour le tour suivant, ils perdent une nouvelle fois sur les Los Angeles Lakers notamment à cause de leur manque de rigueur défensive.
Suite à cette défaite lors des demi-finales de conférence, les dirigeants prennent la décision de trader Mitch Richmond contre Billy Owens en 1991. Le Run TMC est démantelé au bout de seulement leur deuxième saison ensemble. Malgré cela, ce trio a marqué les esprits en étant l’un des meilleurs trios offensifs de l’histoire de la NBA. Durant ces deux saisons, à eux trois, ils marquent en moyenne 72,5 points par match.
La désillusion et la descente aux enfers (1992-2006)
Avec l’arrivée de Billy Owens pour l’apport défensif et la draft de Latrell Sprewell en 1992 puis Chris Webber en 1993, les Warriors avaient tout pour devenir une excellente équipe. Malheureusement, le destin en a décidé autrement et le potentiel de cette équipe fut gâché par les blessures.
En 1992, Billy Owens manque plus de la moitié de la saison, tout comme Chris Mullin et pour couronner le tout, Tim Hardaway loupe également une douzaine de matchs et sera out pour la saison suivante. Chris Mullin se blesse une nouvelle fois pour une trentaine de matchs. En 1994, le management décide de trader Billy Owens et Chris Webber. Malheureusement, Sprewell et Hardaway manquent une nouvelle fois une dizaine et une vingtaine de matchs pendant que Chris Mullin ne participera qu’à seulement 25 matchs.
Ces blessures sont une véritable désillusion pour les Warriors. En 1995, Chris Mullin et Tim Hardaway ne joueront qu’une cinquantaine de matchs. Tim Bug sera transféré au Miami Heat la saison suivante en 1996 puis ce sera au tour de Chris Mullin en 1997. Enfin, Latrell Sprewell sera échangé en 1998 après avoir essayé d’étrangler son entraîneur PJ Carlesimo.
La reconstruction des Warriors mettra beaucoup de temps à se faire, la franchise ne goûtera pas aux playoffs pendant 13 ans, de 1994 à 2007.
L’espoir revient (2006-2010)
En 2006, le mythique coach Don Nelson, celui qui a mis en place le Run TMC reprend les rênes de l’équipe. Son retour est bénéfique pour les Warriors, car, dès son retour, il dirige Baron Davis et ses coéquipiers vers les playoffs, après une série de victoires d’affilée pour clôturer la saison. Une qualification pour les playoffs in extremis où les Warriors rencontrent les Dallas Mavericks de Dirk Nowitzki, la meilleure équipe de la saison régulière. Avec l’étiquette d’outsider, Golden State réussit l’impensable en éliminant Dallas en six matchs. Cette victoire revient en grande partie au coach Don Nelson, car il a réussi à mettre en place sa stratégie phare : le run and gun, sa connaissance de Dallas a également pesé dans la balance, car il était leur coach 2 ans auparavant. En demi-finale, ils rencontrent les Jazz de l’Utah et leur franchise player Deron Williams. Lors de cette confrontation, deux styles de jeu s’opposent, le run and gun et la défense du Jazz. À la fin, c’est le Jazz qui remporte cette série en 5 matchs.
La saison 2007-2008, la conférence Ouest fait face à une terrible bataille pour faire partie des 8 qualifiés en playoffs. Les Warriors terminent à la 9ème place avec un très bon bilan de 48 victoires pour 34 défaites. Ce bilan les plaçait à la quatrième place dans la conférence Est. À la fin de cette saison, Baron Davis quitte les Warriors et le management recrute de nombreux joueurs comme Corey Maggette et Monta Ellis pour compenser ce départ.
La saison suivante ne sera pas du tout à la hauteur des espérances, notamment à cause de la blessure et la suspension de Ellis suite à son accident de scooter. À la draft de cette année-là, les Warriors choisissent Stephen Curry à la septième de la draft de 2009. Ce joueur, connu de tous les fans de NBA, deviendra une star de la franchise.
Pour sa première saison, Stephen Curry décroche le titre du rookie de l’année, mais les résultats des Warriors ne sont toujours pas suffisants pour retourner en playoffs.
Durant l’intersaison de 2010, les dirigeants de Golden State récupèrent David Lee afin de pouvoir l’aligner avec Stephen Curry et Monta Ellis. Malheureusement, ce trio n’arrive pas à emmener les Warriors en playoffs. Don Nelson est remplacé par Keith Smart.
Une nouvelle ère pour les Warriors (2011-2014)
Lors de la draft de 2011, les Warriors sélectionnent Klay Thompson à la onzième place. Le début de la saison de 2011-2012 est marqué par le lock-out qui raccourcit cette saison à 66 matches. Cette saison-là, Stephen Curry se blesse à la cheville et malgré les performances encourageantes de Klay Thompson, les Warriors ne remportent seulement que 23 matchs. L’été suivant, plusieurs transferts sont effectués, notamment l’échange de Monta Ellis et Ekpe Udoh contre Andrew Bogut et Richard Jefferson. Ce transfert permet au sophomore Klay Thompson d’intégrer le cinq majeurs.
Lors de la draft suivante, les Warriors ont quatre choix et sélectionnent notamment Harrison Barnes à la septième position et Draymond Green à la 35ème place. La saison 2012-2013 est attendue par les observateurs avec le départ de Monta Ellis et l’alignement de Curry-Thompson-Barnes qui semblent être l’avenir de la franchise. C’est également cette année-là que le surnom “Splash Brothers” est donné au duo Curry-Thompson.
La saison commence mal avec les blessures coup sur coup de Brandon Rush puis de Andrew Bogut, mais les performances offensives de Stephen Curry et de David Lee portent la franchise. Pour la première fois depuis 1992, les Warriors décrochent leur 20ème victoire en 30 matchs. L’équipe se qualifie pour les playoffs en terminant la saison régulière à la sixième place de la conférence Ouest. C’est durant cette saison que Chef Curry bat le record de trois-points en une saison avec 272 paniers marqués.
Durant les playoffs de 2013, les jeunes Warriors ont montré des choses prometteuses en éliminant les Nuggets en six matchs malgré la blessure de David Lee dès le premier match. Au tour suivant, ils affrontent les San Antonio Spurs et leur défense solide, cette série tourne à l’avantage des Spurs en six matchs également.
La saison suivante, les Warriors terminent une nouvelle fois à la sixième place et se font éliminer aux premiers tours des playoffs par les Los Angeles Clippers au bout de sept matchs.
La dynastie des Splash Brothers (2014-2019)
Durant l’été de 2014, les dirigeants de Golden State Warriors se séparent de leur coach Mark Jackson pour nommer Steve Kerr. Pour la saison 2014-2015, les Warriors réalisent la meilleure saison de leur histoire en terminant à la première place de la conférence Ouest avec 67 victoires pour 15 défaites, Stephen Curry est nommé MVP de la saison. Lors des playoffs, ils sweepent les Pelicans de la Nouvelle-Orléans au premier tour avant de battre les Memphis Grizzlies en six matchs pour la demi-finale de conférence. Ils atteignent les finales de la conférence Ouest pour la première fois depuis 1976. Ils se débarrassent facilement des Rockets de Houston lors de ces finales en les battant en cinq matchs. Les Golden State Warriors deviennent champions NBA en battant les Cleveland Cavaliers affaiblis de LeBron James sur le score de 4 à 2. En effet lors des finales de 2015, les Cavaliers étaient orphelins de deux de leurs trois meilleurs joueurs, Kevin Love et Kyrie Irving étaient tous deux blessés. Malgré l’excellente performance de LeBron James sur ces finales, il reste impuissant. À la surprise générale, c’est André Iguodala qui reçoit le titre de MVP des finales alors que plusieurs personnes pensaient voir Stephen Curry ou encore LeBron James le recevoir. Le coach rookie Steve Kerr a reçu son premier titre de champion NBA en tant que coach après en avoir remporté 5 en tant que joueur (1996,1997,1998 chez les Chicago Bulls de Michael Jordan, Scottie Pippen et Dennis Rodman et 1999 et 2003 chez les San Antonio de Tim Duncan et David Robinson.).
Source image : nba.com
Lors de la saison 2015-2016, les Warriors fraîchement champions NBA continue sur leur lancée en réalisant le meilleur début de saison de l’histoire de la NBA avec une série de 16 victoires. Le précédent record était détenu par les Houston Rockets de 1992-1993. Cette saison régulière se déroule sans accroc pour les joueurs de Golden State puisqu’ils battent un autre record en terminant la saison avec 73 victoires pour 9 défaites, le précédent record était détenu par les Chicago Bulls de 1996 avec 72 victoires pour 10 défaites. Au cours de cette saison, le meneur all-star Stephen Curry alias Baby Face est élu MVP pour la seconde année d’affilée avec plus de 30 pts marqués en moyenne. Là aussi, il bat un record puisque c’est la première fois qu’un joueur est élu MVP unanimement.
Pendant cette campagne de playoffs, les Warriors sont logiquement les favoris avec la saison qu’ils viennent de réaliser. Au premier tour, les Splash Brothers éliminent les Houston Rockets de James Harden en cinq matchs. Pour la demi-finale de conférence, ils rencontrent les Portland Trail Blazers emmenés par le jeune Damian Lillard. Malgré les grosses performances de celui-ci (31,8 pts de moyenne sur la série), les Warriors éliminent les Blazers également en cinq matchs. On peut noter que Klay Thompson, Stephen Curry, et même Draymond Green ont tous les trois marqué plus de 35 points dans cette série.
En pleine confiance, les Warriors affrontent le Thunder d’Oklahoma City pour la finale de conférence Ouest. Seulement, le Thunder emmené par Kevin Durant et Russell Westbrook surprend les Warriors au match 1 en les battant à l’Oracle Arena, perdant ainsi l’avantage du terrain. Golden State réussit à remporter le match 2, mais perd le match 3 et 4 dans l’Oklahoma. Les champions en titre sont dos au mur, ils sont menés 3 à 1 dans cette série et n’ont plus le droit à l’erreur. Malgré les 40 de Kevin Durant, les Warriors gagnent le match 5 chez eux et doivent maintenant réaliser une performance en territoire ennemi. Les Warriors sont malmenés pendant les trois premiers quarts-temps avant de se réveiller dans le quatrième quart-temps, emmené par un Klay Thompson qui a été touché par la grâce. Ce dernier marqua 41 points dans le match avec 11 paniers à trois-points réussi. Les Warriors réussissent l’impensable en revenant à 3-3 dans cette série. Le Thunder ne se remettra pas de la défaite au match 6 et perd la série au septième match après avoir mené 3 à 1.
Pour la seconde année consécutive, Golden State retrouve Cleveland en finale NBA. Après avoir gagné facilement les deux premiers matchs avec 15 puis 33 points d’écarts à domicile, les Warriors se font lourdement accrocher à Cleveland en perdant à leur tour de 30 points. Ils gagnent le match 4 à Cleveland et dominent la série 3 à 1. Tout était réuni pour que les Warriors clôturent leur exceptionnelle saison chez eux à l’Oracle Arena, seulement, LeBron James et ses coéquipiers ont décidé de jouer les troubles-fêtes. Les Warriors se font remonter 3 à 3 dans la série et perdent le match 7 chez eux après un match de très haute intensité. L’un des faits marquants de ce dernier match est le moment où il reste un peu moins de deux minutes dans le match et le score est de 89 partout. Les Warriors ont l’occasion de passer devant avec une contre-attaque menée par Cheff Curry et Iggy. C’était sans compter sur LeBron James qui réalisa “The Block” sur Andre Iguodala et qui a rappelé à tout le monde pourquoi l’un de ses surnoms était “King James”. Kyrie Irving détruit les derniers espoirs de Golden State en mettant un trois-points plein de sang-froid permettant ainsi à Cleveland de prendre l’avantage et de remporter ce match. La désillusion et la déception sont grandes pour les hommes de Steve Kerr.
Durant l’intersaison, Kevin Durant décide de rejoindre les Warriors. Le cinq majeur aligne donc un beau line-up qui fait peur à toute la ligue : Curry / Thompson / Durant / Iguodala / Green. Avec les trois derniers MVP (Durant en 2014 et Curry en 2015 et 2016), l’objectif est clair, une bague ou rien.
La saison 2016-2017 se passe bien pour les Warriors malgré la blessure de Kevin Durant au mois de février. Ils se qualifient sans aucun souci pour les playoffs à la première place de la conférence Ouest. Il sweep une à une les franchises qu’ils croisent lors des playoffs battant ainsi le record de Lakers de 2001 qui avait gagné 11 matchs d’affilés en playoffs. Les Blazers, le Jazz et les Spurs se cassent les dents contre les Warriors.
Pour leur troisième finale NBA de suite, Golden State rencontre encore une fois les Cavaliers de Cleveland. Les hommes de Steve Kerr continuent leur série de victoires en gagnant les trois premiers matchs de la finale, menant ainsi leurs séries d’invincibilité à 14 matchs. Les Cavaliers arrivent à remporter le match 4 avant de s’incliner lors du match 5. Les Golden State Warriors remportent ainsi leur deuxième titre en trois ans. Kevin Durant remporte le titre de MVP des finales lors de cette série.
La saison suivante est hachée par plusieurs blessures dans l’effectif des Warriors, ils réussissent tout de même à se qualifier facilement pour les playoffs en terminant à la seconde place de la conférence Ouest derrière les Houston Rockets avec 58 victoires et 24 défaites.
Source image : nba.com
Après avoir vaincu les Spurs et les Pelicans 4-1, les Warriors affrontent les Rockets de James Harden et Chris Paul en finale de conférence Ouest. Les Warriors sont menés 3 à 2 et n’ont plus le droit à l’erreur. Heureusement pour eux, Chris Paul se blesse durant cette série et les Warriors reprennent le dessus sur Houston, les éliminant ainsi au 7ème match.
Pour la quatrième année d’affilée, les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers se retrouvent en finale NBA. Cette fois-ci les Warriors sweep leurs rivaux, réalisant ainsi un back-to-back.
L’été suivant, les Warriors se renforcent en recrutant le pivot all-star DeMarcus Cousins. Ce dernier étant blessé, il retrouvera les parquets NBA en janvier 2019. Malgré cela, l’effectif des Warriors reste toujours aussi solide et ils terminent facilement premier de la conférence Ouest avec 57 victoires pour 25 défaites. Golden State entame les playoffs en étant une nouvelle fois les favoris. Ils se débarrassent au premier tour en 6 matchs des Los Angeles Clippers puis des Houston Rockets en demi-finale de conférence également en 6 matchs. Pour les finales de conférence, ils sweepent les Portland Trail Blazers se qualifiant ainsi pour la cinquième année consécutive pour les finales NBA. Une performance inédite depuis les Celtics de Bill Russell.
Ils rencontrent les Toronto Raptors en finale NBA. Au terme d’une série très disputée et suivant pas un très grand nombre de fans à travers le monde, les Dubs s’inclinent en 6 matchs. L’alignement des planètes n’était pas bon pour GSW cette année. Kevin Durant qui était blessé pour les quatre premiers se rompt le tendon d’Achille pour son retour au match 5. Puis c’est au tour de Klay Thompson qui se déchire le ligament croisé antérieur à la fin du troisième quart-temps du match 6. Ajouté à cela l’agressivité des Raptors. Le morale au plus bas, Draymond Green et Stephen Curry sont impuissants et n’arrivent pas à revenir dans le match. Cette défaite contre les Toronto Raptors à l’Oracle Arena signe le dernier match des Warriors dans cette mythique salle. En effet, la franchise déménage l’été suivant à San Francisco dans le Chase Center, leur nouvelle salle. Cet été-là est aussi marqué par le départ de Kevin Durant qui rejoint les Brooklyn Nets contre D’Angelo Russell ainsi qu’André Iguodala qui est envoyé aux Memphis Grizzlies.
La transition post Kevin Durant (depuis 2019)
La saison suivante, les Warriors ont vécu une sacrée gueule de bois après 5 finales de suite. Kevin Durant est partie, Klay Thompson est blessé pour la saison et Klay Thompson et Draymond Green ont eux aussi manqués plusieurs matchs à cause de blessure. Cette saison NBA 2019-2020 restera dans les souvenirs par son interruption à cause de la pandémie de Covid-19. Golden State avec un bilan de 15 victoires et 50 défaites pointe à la dernière place de la conférence Ouest et ne sera pas invité à la bulle d’Orlando. Heureusement, les Warriors peuvent se réconforter avec la draft de James Wiseman en seconde position et le retour proche de Klay Thompson.
La saison 2020-2021 est réduite à 72 matchs et commence tardivement toujours à cause de la pandémie de Covid-19 qui a tout décalée. Lors d’un entraînement en novembre 2020, Klay Thompson se rompt le tendon d’Achille du pied-droit. C’est une catastrophe pour les Warriors, car l’arrière effectuera une nouvelle saison blanche. Pour tenter de combler ce manque, Golden State récupère Kelly Oubre Jr. C’est une nouvelle saison difficile qui s’annonce pour les Warriors. Stephen Curry semble être seul au monde et porte sa franchise à bout de bras. Les Dubs termineront à la 8ème place de la conférence Ouest et se feront éliminer au play-in tournament par les Memphis de Grizzlies. Deuxième saison d’affilé que les Warriors ne participent pas aux playoffs NBA. Heureusement pour les fans, ils ont pu se réconforter avec un grand Stephen Curry. Le meneur de Golden State a terminé la saison à 32 points de moyenne et est devenu le meilleur marqueur de sa franchise le 13 avril en dépassant le légendaire Wilt Chamberlain.
Découvrez les joueurs qui ont marqué la franchise des Warriors de Golden State
Le 5 all-time des Warriors de Golden State
Stephen Curry
Chris Mullin
Rick Barry
Nate Thurmond
Wilt Chamberlain
Steve Kerr
Les anecdotes des Warriors
En 2016, Stephen Curry a affronté Barack Obama sur les greens et les fairways, alors que le Président des Etats-Unis était encore locataire de la Maison Blanche. La classe !
Klay Thompson a un mental de « Warrior ». Lorsqu’il était lanceur de baseball en Little League. Il s’était cassé le pied dans la cour à l’école. L’os était fracturé. Il n’a rien dit à personne, et a continué à jouer avec un pied cassé jusqu’à que ça enfle et que ça devienne violet. Il souffrait mais il n’a rien dit car il voulait jouer. Il ne s’est pas plaint et a toléré la douleur juste parce qu’il voulait être avec ses amis sur le terrain.
Après avoir gagner la finale de la Conférence Ouest en 2016-2017. Tous les joueurs passaient du bon temps pour célébrer la victoire. Tous, sauf Klay Thomson, il était près de son casier à enseigner à deux enfants comment faire des avions en papier et comment les faire voler.
Les marqueurs des Warriors
Place | Nom du joueur | Points |
---|---|---|
1 | Stephen Curry | 19 597 |
2 | Wilt Chamberlain | 17 783 |
3 | Rick Barry | 16 447 |
4 | Paul Arizin | 16 266 |
5 | Chris Mullin | 16 235 |