Choke and Clutch » Preview 2025-2026 Cleveland Cavaliers

Preview 2025-2026 : Cleveland Cavaliers

Dans notre preview de la saison dernière, on expliquait que l’arrivée de Kenny Atkinson pouvait être le déclic qu’attendait Cleveland depuis des années, et que le passage de cap d’Evan Mobley serait la clé pour transformer cette équipe prometteuse en véritable rouleau compresseur. Un an plus tard, difficile de ne pas dire que nous avions vu juste.

Les Cleveland Cavaliers ont sorti une saison historique : 64 victoires, meilleure attaque de la ligue, Coach of the Year pour Atkinson, DPOY pour Mobley, All-NBA First Team pour Donovan Mitchell, et la confirmation que ce collectif a enfin trouvé son identité. Jeu fluide, défense cohérente, intensité constante, les Cavs ont roulé sur la Conférence Est pendant la saison régulière.

Mais comme souvent à Cleveland, la magie s’est éteinte en mai. Les blessures, la fatigue, et une série cauchemardesque face aux Pacers ont mis fin à une campagne presque parfaite. Ce groupe a prouvé qu’il pouvait dominer la régulière, mais il lui reste à apprendre à tenir sur la longueur.

Alors que la franchise aborde probablement la dernière année du quatuor Garland – Mitchell – Mobley – Allen, une seule mission compte désormais : transformer la régularité en réussite printanière.

L’été des Cleveland Cavaliers

Arrivées : Lonzo Ball, Larry Nance Jr, Thomas Bryant, Tyrese Proctor

Départs : Isaac Okoro, Ty Jerome, Tristan Thompson, Emoni Bates, Javonte Green, Chuma Okeke

Rien d’éblouissant à Cleveland cet été, mais des décisions intelligentes et cohérentes. Dans un marché plombé par un cap qui dépasse le second apron, les Cavs n’avaient pas la marge pour frapper un grand coup. Ils ont donc choisi la stabilité et quelques ajustements bien sentis.

Le pari Lonzo Ball contre Isaac Okoro est sans doute le plus symbolique. Merci pour tout Isaac, mais l’histoire devait s’arrêter là. Défenseur solide, joueur discipliné, mais incapable de devenir une menace au tir, Okoro restait un plafond bas pour un contender. Lonzo Ball, lui, c’est le pari du cœur et de la raison : s’il parvient à jouer une quinzaine de minutes par match, hors back-to-back, ce sera un énorme coup. Vision de jeu, défense extérieure, lecture collective… tout ce qui manquait aux Cavs sur les lignes arrière depuis deux ans.

Le départ de Ty Jerome, pourtant le pari gagnant de Kenny Atkinson la saison dernière, ne fait pas mal non plus. On a vu ses limites en Playoffs : pétard ambulant capable de flamber un soir, mais inefficace dès que les défenses se resserrent. Koby Altman a préféré miser sur la fiabilité en prolongeant Sam Merrill, shooteur d’élite à 38% de réussite en carrière.

Autour, les autres mouvements sont logiques : Larry Nance Jr revient à la maison et Thomas Bryant arrive pour densifier la raquette. Deux profils précieux pour économiser Mobley et Allen pendant la saison régulière. Et puis il y a le rookie Tyrese Proctor, combo guard longiligne et malin, qui a une tronche de steal de draft (attention, je suis fan des Cavs, donc je ne suis pas objectif). On ne va pas s’enflammer, mais il coche beaucoup de cases.

Pas de révolution, donc, mais un vrai travail de fond. Cleveland n’a pas cherché à briller, seulement à se renforcer là où c’était nécessaire. Et pour une équipe déjà rodée, c’est peut-être le meilleur move possible.

L’effectif des Cleveland Cavaliers

5 majeurs : Darius Garland – Donovan Mitchell – De’Andre Hunter – Evan Mobley – Jarrett Allen

Remplaçants :Lonzo Ball, Max Strus, Sam Merrill, Jaylon Tyson, Luke Travers, Dean Wade, Larry Nance Jr., Thomas Bryant, Tyrese Proctor, Craig Porter Jr.

Forces et faiblesses de l’équipe

Les Cleveland Cavaliers abordent cette saison 2025-26 avec une conviction claire : la formule fonctionne. Sous Kenny Atkinson, le jeu s’est fluidifié, les automatismes sont installés, et la défense reste une référence. Le cinq majeur n’a pas bougé, et c’est une excellente nouvelle : Garland à la baguette, Mitchell au scoring, Hunter pour équilibrer les ailes, Mobley et Allen pour verrouiller la peinture.

La première force de Cleveland, c’est sa stabilité. L’équipe a appris à gagner, à défendre en bloc, et à faire confiance à son collectif. Sur un plan individuel, Evan Mobley semble prêt à franchir un nouveau palier offensif. Après avoir décroché le DPOY, l’intérieur affiche enfin la confiance nécessaire pour devenir la seconde option offensive derrière Donovan Mitchell. Son tir extérieur s’affine, son jeu dos au panier progresse, et son influence grandit chaque mois. Si sa courbe continue d’évoluer ainsi, les Cavs tiendront un joueur capable de changer la hiérarchie offensive du groupe.

Mais tout n’est pas parfait. La principale faiblesse reste la fiabilité du banc. Qui, parmi les remplaçants, s’imposera comme un vrai facteur X en Playoffs ? Lonzo Ball doit encore prouver qu’il peut enchaîner les minutes, Larry Nance Jr. revient d’une saison tronquée, et les jeunes comme Jaylon Tyson ou Tyrese Proctor doivent encore se faire une place. Le talent est là, mais la constance reste à bâtir.

Autre inquiétude : les blessures. À Cleveland, c’est presque une tradition. Garland, Mobley, Strus, Mitchell, tous ont manqué du temps de jeu ces dernières années. Et le retour de Max Strus, encore incertain, laisse planer un doute sur la qualité du spacing et la stabilité des rotations extérieures. Tant que tout le monde tient debout, les Cavs peuvent viser très haut. Mais la moindre absence prolongée peut tout déséquilibrer.

Bref, Cleveland possède le collectif, la défense et les têtes pour dominer la régulière. Il reste à consolider la profondeur, gérer les corps et prouver, enfin, que cette équipe sait finir ce qu’elle commence.

Joueur à suivre : Jaylon Tyson

Si vous ne connaissez pas encore Jaylon Tyson, il est temps de retenir le nom. Pas seulement parce que j’ai eu la chance de tirer une magnifique carte de lui chez Gylbret (même si ça joue un peu), mais surtout parce qu’il pourrait être l’une des vraies surprises de la saison à Cleveland.

Dans un effectif déjà bien défini, le poste d’ailier reste la zone d’incertitude la plus marquée. La blessure de Max Strus, la volonté de Kenny Atkinson de préserver ses titulaires, et le besoin d’énergie en sortie de banc ouvrent une vraie fenêtre d’opportunité pour le sophomore. Et Tyson a tout ce qu’il faut pour la saisir : un profil athlétique, une défense sérieuse, un bon sens du jeu et la capacité à attaquer les closeouts.

Joueur cérébral et discipliné, Tyson coche toutes les cases du rôle player moderne : il ne force rien, lit bien les situations et sait rester dans le rythme du collectif. Sa mobilité défensive pourrait lui valoir une place dans les alignements de fin de match, surtout si Atkinson choisit de privilégier la défense et la polyvalence sur les ailes.

Ce ne sera peut-être pas un joueur qui met 20 points par soir, mais dans une équipe qui vise le titre, c’est le genre de joueur discret mais fiable qui peut faire la différence au moment où la pression monte. Cette saison, Jaylon Tyson pourrait bien être le petit nom qu’on cite en avril quand on évoquera “la belle surprise” du banc des Cavs.

carte nba de jaylon tyson

Quel scénario pour les Cleveland Cavaliers en 2025-2026 ?

Scénario Choke

Le piège serait de croire que tout ira aussi bien que l’an dernier. Dans ce scénario, les Cavaliers connaissent une saison régulière correcte, mais les blessures reviennent hanter le vestiaire. Max Strus tarde à retrouver la forme, Lonzo Ball enchaîne difficilement les minutes, et Darius Garland ou Donovan Mitchell ratent du temps de jeu au pire moment.

Le banc, déjà pointé comme un point faible, ne parvient pas à combler le vide. Thomas Bryant et Larry Nance Jr. offrent de l’énergie, mais sans régularité. Les jeunes comme Jaylon Tyson ou Tyrese Proctor montrent de belles choses, sans être encore capables d’assumer des responsabilités en Playoffs. L’attaque devient prévisible, Mitchell force, et la raquette Mobley–Allen sature en spacing.

Cleveland s’essouffle et s’incline une nouvelle fois en demi-finale de Conférence, et l’impression d’un cycle arrivé au bout s’installe. Le front office doit trancher : l’ère Garland–Mitchell–Mobley–Allen touche à sa fin, avec le sentiment amer d’un potentiel jamais totalement exploité.

Scénario Clutch

Tout s’aligne enfin à Cleveland. Kenny Atkinson gère parfaitement les rotations, le collectif tourne, et les corps tiennent le choc. Pas besoin de viser 65 victoires : les Cavs déroulent leur basket sans forcer, avec un seul mot d’ordre : arriver en forme pour les Playoffs.

Donovan Mitchell conserve son efficacité tout en laissant davantage de volume à Evan Mobley, qui s’impose comme la seconde option offensive attendue. Garland retrouve son rythme, Hunter s’intègre pleinement, et le banc, pourtant incertain sur le papier, devient une vraie force avec les apports de Sam Merrill, Thomas Bryant, Tyrese Proctor, Lonzo Ball, Larry Nance Jr. et un Jaylon Tyson qui surprend tout le monde par sa constance.

En Playoffs, Cleveland se présente frais, discipliné, confiant. La défense redevient étouffante, Mobley rayonne des deux côtés du terrain, et les Cavs franchissent enfin les demi-finales de Conférence et sortent victorieux de l’Est et raflent le second titre NBA de leur histoire. Maintenant, qu’importe la suite l’équipe aura livré le run qu’elle méritait, celui d’un groupe soudé, mature et déterminé à terminer ensemble sur une note de fierté et un bonheur éternel.

Notre prédiction pour la saison des Cleveland Cavaliers

Saison Bilan Participation playoffs
2024-2025
1er (64-18)
Éliminé Demi-finales de Conférence
2023-2024
4ème (48-34)
Éliminé Demi-finales de Conférence
2022-2023
4ème (51-31)
Éliminé 1er tour
2021-2022
8ème (44-38)
Play-in
2020-2021
13ème (22-50)
Non qualifié

Cette saison 2025-26 a tout d’une dernière danse pour le quatuor Garland – Mitchell – Mobley – Allen, et tout le monde à Cleveland le sait. Après 64 victoires l’an dernier, l’objectif n’est plus de dominer la régulière mais d’arriver en forme, sans blessure et prêt à en découdre une fois les Playoffs lancés. Kenny Atkinson maîtrise son groupe, la défense reste d’élite, Evan Mobley prend de plus en plus de volume offensif, et le banc – entre Lonzo Ball, Sam Merrill, Larry Nance Jr., Thomas Bryant et Jaylon Tyson – pourrait enfin apporter la stabilité qui manquait. Les Cavs n’ont rien à prouver avant avril, seulement à se préserver pour frapper fort au bon moment. Pronostic : 61 victoires, 2e de la Conférence Est. En tant que fan, je ne demande qu’une chose : que cette équipe que j’aime tant offre un dernier run à la hauteur de son cœur. Et puis merde quoi, 10 ans après le titre, l’histoire serait belle !

Les maillots des Cleveland Cavaliers

Maillot Icon Swingman des Cleveland Cavaliers à 105,00€ sur le NBA Store

Maillot Statement Swingman des Cleveland Cavaliers à 105.00€ sur le NBA Store

Maillot Association Swingman des Cleveland Cavaliers à 105,00€ sur le NBA Store

Maillot Swingman City Edition 2023 des Cleveland Cavaliers à 105.00€ 67.80€ sur le NBA Store

Les autres previews de Choke and Clutch

Conférence Est

  1. New York Knicks — 62 W
  2. Cleveland Cavaliers — 61 W
  3. Orlando Magic — 52 W
  4. Detroit Pistons — 51 W
  5. Atlanta Hawks — 47 W
  6. Milwaukee Bucks — 45 W
  7. Indiana Pacers — 44 W
  8. Miami Heat — 37 W
  9. Toronto Raptors — 36 W
  10. Boston Celtics — 36 W
  11. Chicago Bulls — 34 W
  12. Philadelphie Sixers — 33 W
  13. Charlotte Hornets — 26 W
  14. Brooklyn Nets — 21 W
  15. Washington Wizards — 20 W

Conférence Ouest

  1. Oklahoma City Thunder — 63 W
  2. Houston Rockets — 53 W
  3. Denver Nuggets — 53 W
  4. Los Angeles Lakers — 52 W
  5. Minnesota Timberwolves — 49 W
  6. Memphis Grizzlies — 47 W
  7. Golden State Warriors — 44 W
  8. San Antonio Spurs — 43 W
  9. Dallas Mavericks — 41 W
  10. Los Angeles Clippers — 39 W
  11. Sacramento Kings — 39 W
  12. Phoenix Suns — 35 W
  13. Portland Trail Blazers — 33 W
  14. New Orleans Pelicans — 21W
  15. Utah Jazz — 18W