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Preview 2025-2026 : Minnesota Timberwolves

Dans notre preview 2024-2025, on évoquait une équipe prête à confirmer sa montée en puissance, avec une identité enfin assumée et un collectif taillé pour les grands rendez-vous. Douze mois plus tard, pari tenu.
Les Minnesota Timberwolves sortent d’une saison à 49 victoires, conclue par une deuxième finale de conférence consécutive, preuve que le projet Chris Finch s’inscrit désormais parmi les valeurs sûres de l’Ouest. Derrière un Anthony Edwards All-NBA et un Julius Randle parfaitement intégré, la meute a trouvé sa voie. Le défi, maintenant, c’est de transformer la constance en domination.

L’été des Minnesota Timberwolves

Arrivées : Joan Beringer, Rocco Zikarksy, Johnny Juzang

Départs : Nickeil Alexander-Walker, Luka Garza, Josh Minott

Pas de feu d’artifice dans le Minnesota cet été, mais une gestion chirurgicale. Le front office a joué la carte de la continuité, convaincu que cette équipe n’avait pas besoin d’un électrochoc, juste d’un peu de stabilité.
Les prolongations de Julius Randle (3 ans, 100 M$) et Naz Reid (5 ans, 125 M$) ont scellé le cœur du projet. Ces deux signatures garantissent aux Wolves de retrouver leurs six meilleurs scoreurs de la saison passée, un luxe rare dans une NBA en mouvement perpétuel.

Le revers de la médaille, c’est le départ de Nickeil Alexander-Walker, sacrifié sur l’autel du second apron. Une perte non négligeable, tant son apport défensif et son adresse extérieure étaient précieux.
Pour compenser, Tim Connelly a misé sur la jeunesse :

  • Joan Beringer, pivot français drafté en 17ᵉ position, au profil défensif prometteur ;
  • Rocco Zikarsky, géant australien de 2m21, en contrat two-way ;
  • et Johnny Juzang, shooteur au profil intéressant, arrivé pour dynamiser la rotation.

L’autre mouvement notable concerne le vétéran Joe Ingles, prolongé d’un an pour apporter son expérience et accompagner la nouvelle génération. Rien de spectaculaire, mais tout est pensé pour préserver l’équilibre. Même groupe, plus de maturité, et un vestiaire soudé autour de la mission commune d’aller plus loin.

L’effectif des Minnesota Timberwolves

5 majeurs : Mike Conley – Anthony Edwards – Jaden McDaniels – Julius Randle –  Rudy Gobert

Remplaçants : Donte DiVincenzo, Naz Reid, Bones Hyland, Joe Ingles, Rob Dillingham, Terrance Shannon Jr, Johnny Juzang, Leonard Miller, Joan Beringer, Rocco Zikarsky

Forces et faiblesses de l’équipe

L’effectif est dense, homogène, et affiche une rare continuité. Le seul vrai doute concerne le poste de meneur. Mike Conley, à 38 ans, garde la confiance du staff, mais sa lenteur grandissante et ses minutes limitées obligeront Finch à bricoler. L’an dernier, Donte DiVincenzo a tenté de tenir la barre en poste 1, sans grand succès, tandis que Anthony Edwards a montré de nets progrès à la création, mais pas encore assez pour devenir un meneur à plein temps.

Le rookie Rob Dillingham, explosif mais encore tendre, devra prouver qu’il peut diriger une seconde unit sans la plomber défensivement.

Sur les ailes, Jaden McDaniels reste le garde du corps du groupe, Randle a trouvé son équilibre dans ce système, et Naz Reid continue de s’affirmer comme l’un des meilleurs sixièmes hommes de la ligue. Le banc, renforcé par Terrance Shannon Jr et Bones Hyland, apporte vitesse et volume offensif. Et derrière, le duo Beringer–Zikarsky représente une vraie assurance défensive à moyen terme.
En clair : l’équipe est complète, mais pas parfaite. Il manque un vrai meneur d’avenir, et une étincelle de plus sur le plan créatif.

Joueur à suivre : Jaden McDaniels

Souvent dans l’ombre d’Edwards, Jaden McDaniels incarne pourtant tout ce qui fait la réussite de ces Wolves : intensité, discipline, polyvalence. L’an dernier, il a démarré timidement avant de redevenir le chien de garde élite que tout le monde redoutait. Son impact ne se mesure pas qu’en chiffres : il déstabilise, il use, il colle.

Mais le staff veut plus. Chris Finch lui demande désormais de monter d’un cran offensivement, d’être plus agressif en attaque et plus tranchant dans ses prises d’initiative. Ses progrès en coupe, en tir à mi-distance et en catch-and-shoot sont encourageants.

S’il parvient à maintenir son niveau défensif tout en devenant une menace offensive constante, McDaniels pourrait être la clé de voûte qui permet à Minnesota de franchir le cap manquant.

Un profil de two-way player à la Mikal Bridges… mais avec un mordant encore plus froid.

Jaden McDaniels

Quel scénario pour les Minnesota Timberwolves en 2025-2026 ?

Scénario Choke

Le scénario choke, c’est celui d’une équipe qui s’endort sur ses lauriers. Conley ralentit encore, Dillingham n’est pas prêt, et les Wolves perdent leur équilibre en attaque. McDaniels retombe dans ses travers, Randle peine à rester disponible, et l’adresse extérieure s’effondre.

Edwards se retrouve seul à porter la charge, la défense craque face à la fatigue, et Minnesota se retrouve embourbé dans la bataille du play-in. Le spectre d’une troisième élimination en demi ou en play-in remettrait en question la philosophie de continuité chère à Connelly.

Dans une conférence Ouest impitoyable, le moindre faux pas peut te transformer de contender en figurant.

Scénario Clutch

Le puzzle s’assemble. Edwards continue son ascension vers les sommets, flirtant avec la course au MVP. Randle reste constant, Gobert verrouille la raquette, et McDaniels devient le parfait lieutenant. Les jeunes (Reid, Dillingham, Beringer) apportent l’énergie nécessaire pour tenir le rythme sur 82 matchs.

La défense reste top 3 NBA, l’attaque gagne en fluidité, et le collectif respire la confiance. Minnesota signe une saison de patron, terminant dans le top 5 tout en envoyant un message clair : le plafond n’est plus la finale de conf, il est désormais plus haut.

Le rêve : voir Ant-Man mener enfin ses loups jusqu’aux Finales NBA.

Notre prédiction pour la saison des Minnesota Timberwolves

Saison Bilan Participation playoffs
2024-2025
6ème (49-33)
Éliminé en finale de Conférence
2023-2024
3ème (56-26)
Éliminé en finale de Conférence
2022-2023
8ème (42-40)
Éliminé 1er tour
2021-2022
7ème (46-36)
Éliminé 1er tour
2020-2021
13ème (23-49)
Non qualifié

49 victoires et une 5ᵉ place à l’Ouest : un scénario réaliste, solide, mais encore perfectible.

Les Timberwolves ne sont plus une surprise, ni une simple promesse : ils sont une force installée. Reste à savoir s’ils auront enfin le mental pour croquer plus gros que le Thunder.

Les maillots des Minnesota Timberwolves

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Les autres previews de Choke and Clutch

Conférence Est

  1.  
  2.  
  3.  
  4.  
  5. Atlanta Hawks — 47 W
  6. Milwaukee Bucks — 45 W
  7. Indiana Pacers — 44 W
  8. Miami Heat — 37 W
  9. Toronto Raptors — 36 W
  10. Boston Celtics — 36 W
  11. Chicago Bulls — 34 W
  12. Philadelphie Sixers — 33 W
  13. Charlotte Hornets — 26 W
  14. Brooklyn Nets — 21 W
  15. Washington Wizards — 20 W

Conférence Ouest

  1.  
  2.  
  3.  
  4.  
  5.  
  6. Memphis Grizzlies — 47 W
  7. Golden State Warriors — 44 W
  8. San Antonio Spurs — 43 W
  9. Dallas Mavericks — 41 W
  10. Los Angeles Clippers — 39 W
  11. Sacramento Kings — 39 W
  12. Phoenix Suns — 35 W
  13. Portland Trail Blazers — 33 W
  14. New Orleans Pelicans — 21W
  15. Utah Jazz — 18W