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Preview 2024-2025 : Cleveland Cavaliers

Nicolas
12 octobre 2024
Cleveland Cavaliers

La saison 2023-2024 des Cleveland Cavaliers a été un sacré mélange d’espoir et de déception. Après un début prometteur, les blessures à répétition de Donovan Mitchell, Darius Garland et Evan Mobley ont ralenti une équipe qui semblait taillée pour jouer les trouble-fêtes à l’Est. Pourtant, ce groupe a enfin réussi à passer un tour de playoffs sans LeBron James, mais s’est ensuite heurté au mur Boston en demi-finale de conférence. Pas de quoi célébrer une grande réussite, surtout quand on se rappelle que Cleveland a sabordé son dernier match de saison régulière pour pouvoir « s’assurer » de passer un premier tour en choisissant d’affronter Orlando. Sauf qu’Orlando a fait de la résistance et il aura fallu un match 7 pour départager les deux équipes. On va dire que c’est un pas de plus vers la maturité pour cette jeune équipe.

Côté développements, on a vu Mobley continuer de grandir, tandis que la cohabitation entre Garland et Mitchell reste un chantier. Et puis cet été, Cleveland a pris un virage important : Kenny Atkinson est arrivé pour remplacer J.B. Bickerstaff. Avec son expérience à Brooklyn et Golden State et en Équipe de France, Atkinson devra trouver la bonne recette pour que cette équipe talentueuse passe enfin un cap.

L’été des Cleveland Cavaliers

Arrivées : Kenny Atkinson, Jules Bernard, JT Thor (TW), Jaylon Tyson, Luke Travers (TW)

Départs : J.B. Bickerstaff, Damian Jones, Marcus Morris

L’intersaison des Cleveland Cavaliers a été marquée par quelques mouvements, mais rien de spectaculaire du côté des joueurs. La plus grande arrivée, elle, n’est pas sur le parquet mais sur le banc de touche. Kenny Atkinson a pris les rênes de l’équipe, remplaçant J.B. Bickerstaff. C’est un pari pour les Cavs, qui espèrent que l’ancien coach des Brooklyn Nets saura apporter de nouvelles idées pour tirer le meilleur de cette équipe.

Du côté des joueurs, Cleveland a surtout renforcé son effectif en profondeur. Jules Bernard, Jaylon Tyson et Luke Travers débarquent pour apporter du sang neuf, même si leur impact immédiat reste à prouver. JT Thor, lui, rejoint l’équipe avec un contrat two-way. Ces recrues sont surtout là pour étoffer l’effectif et permettre aux titulaires de souffler de temps en temps.

Côté départs, on note ceux de Damian Jones et Marcus Morris, qui n’auront finalement pas laissé une grande empreinte à Cleveland. Mais globalement, la franchise a fait le choix de miser sur la stabilité, en conservant son noyau dur pour attaquer la nouvelle saison.

L’effectif des Cleveland Cavaliers

5 majeurs : Darius Garland, Donovan Mitchell, Max Strus, Evan Mobley, Jarrett Allen

Remplaçants : Craig Porter Jr, Ty Jerome, Caris LeVert, Jaylon Tyson, Isaac Okoro, Sam Merrill, Dean Wade, Georges Niang, Tristan Thompson

Forces et faiblesses de l’équipe

Les Cavs, c’est avant tout un groupe soudé qui se connaît bien. Garland, Mitchell, Mobley, et Allen forment un quatuor hyper solide, avec un vrai équilibre entre jeunesse et expérience. Et ça se voit sur le terrain. Défensivement, Cleveland est l’une des meilleures équipes de la ligue, avec Allen et Mobley qui verrouillent la raquette. Chaque match, ils rendent la vie compliquée aux attaquants adverses, et cette solidité défensive est l’un des gros atouts de l’équipe.

C’est en attaque que ça se complique un peu. Mitchell et Garland, bien qu’ils soient deux talents exceptionnels, n’ont pas encore trouvé la parfaite alchimie. Mitchell est un scoreur né, Garland a besoin du ballon pour distribuer le jeu. Du coup, parfois, ça coince un peu, et l’attaque manque de fluidité. Atkinson va devoir trouver la bonne formule pour que ces deux-là brillent ensemble.

Autre souci : le manque de shoot extérieur. Allen et Mobley sont des monstres en défense, mais dans la raquette, ça manque de spacing. Ils ne s’écartent pas assez pour laisser de l’espace, ce qui rend parfois l’attaque des Cavs prévisible. Et même si Strus apporte de l’adresse à trois points, l’équipe a encore besoin de plus de menace à distance pour être vraiment dangereuse.

Le banc reste le gros point d’interrogation. LeVert et Niang peuvent faire le boulot, mais ils doivent être plus constants. Si les Cavs veulent tenir la distance sur toute une saison et en playoffs, il va falloir que les remplaçants soient à la hauteur.

Joueur à suivre : Darius Garland

Darius Garland, c’est l’un des moteurs des Cavs, mais sa dernière saison n’a pas vraiment été à la hauteur des attentes. Moins adroit, gêné par des blessures, il a eu du mal à retrouver son niveau All-Star de 2022. La cohabitation avec Donovan Mitchell n’a pas encore pris tout son sens, et Garland a dû apprendre à partager le ballon, ce qui n’a pas toujours été facile.

Cette saison, l’enjeu est simple : Garland doit redevenir ce meneur explosif et créatif qui fait tourner l’équipe. Avec l’arrivée de Kenny Atkinson, un coach qui sait tirer le meilleur de ses joueurs, Garland pourrait bien retrouver toute sa confiance et son agressivité en attaque. Les Cavs ont besoin qu’il retrouve son adresse à trois points et qu’il soit plus tranchant dans l’attaque du panier.

Pour faire court, Cleveland attend de Garland qu’il prenne les commandes et qu’il prouve qu’il peut être un vrai leader. À seulement 24 ans, il a encore tout à prouver, et cette saison pourrait bien être celle où il montre de quoi il est vraiment capable.

Quel scénario pour les Cleveland Cavaliers en 2024-2025 ?

Scénario Choke

Le cauchemar des Cavs cette saison, ce serait de tout voir s’effondrer alors que l’équipe semble enfin prête à franchir un cap. Un duo Mitchell-Garland qui continue de peiner à trouver la bonne formule. Les deux stars n’arrivent pas à se partager le ballon efficacement, et l’attaque des Cavs reste trop prévisible, encore une fois. Garland, qui est censé redevenir le meneur qui fait briller tout le monde, continue de stagner, tandis que Mitchell se retrouve à devoir tout gérer tout seul.

Dans la raquette, Mobley et Allen font le boulot défensivement, mais en attaque, ça manque toujours de spacing et de danger à l’extérieur. L’équipe galère à trouver des solutions pour écarter le jeu, et face aux grosses écuries de l’Est, Cleveland se fait vite dépasser.

Et puis, il y a toujours cette menace de blessures qui plane. Un ou deux joueurs clés à l’infirmerie, et les Cavs pourraient vite se retrouver à court de solutions. Sans une vraie profondeur de banc pour compenser, la saison pourrait s’essouffler bien avant les playoffs.

Le scénario choke, c’est celui où Cleveland se qualifie pour les playoffs mais se fait sortir dès le premier tour, sans jamais avoir su régler les problèmes récurrents. Ce serait une vraie déception pour une équipe avec autant de potentiel. Et si ça arrive, il pourrait bien y avoir des changements drastiques l’été prochain, car juste un nouveau coach ne suffira plus à sauver la situation.

Scénario Clutch

Dans le scénario clutch, les Cavs trouvent enfin leur rythme et montrent pourquoi ils sont une équipe à prendre au sérieux. Darius Garland et Donovan Mitchell forment un duo qui tourne à plein régime, trouvant l’équilibre parfait entre distribution du jeu et scoring. Garland reprend confiance, régale avec ses passes millimétrées et retrouve son adresse longue distance, tandis que Mitchell devient le leader incontestable, prêt à prendre les rênes dans les moments chauds.

Evan Mobley, lui, continue son ascension fulgurante. Il devient non seulement un pilier défensif, mais aussi un atout offensif majeur. Sous la houlette de Kenny Atkinson, il prend plus de responsabilités en attaque et devient cette pièce centrale que tout le monde attendait. À ses côtés, Jarrett Allen est toujours aussi solide sous le cercle, dominant les rebonds et assurant la défense avec l’énergie qu’on lui connaît.

Et puis, il y a le banc. Dans ce scénario clutch, Caris LeVert brille en sixième homme, apportant des points précieux à chaque sortie. Le reste des remplaçants se montre à la hauteur, avec un collectif bien huilé qui maintient l’intensité même quand les titulaires se reposent.

Résultat ? Cleveland termine dans le top 3 de l’Est. L’équipe est non seulement efficace en saison régulière, mais elle franchit aussi enfin un cap en playoffs. Ils passent ce fameux plafond de verre et atteignent les finales de conférence, prouvant que cette équipe, jeune et talentueuse, est prête à rivaliser avec les cadors de la ligue. Le projet prend forme, et les Cavs montrent qu’ils sont là pour longtemps.

Notre prédiction pour la saison des Cleveland Cavaliers

Saison	Bilan	Participation playoffs
2023-2024	4ème (48-34)	Éliminé Demi-finales de Conférence
2022-2023	4ème (51-31)	Éliminé 1er tour
2021-2022	8ème (44-38)	Play-in
2020-2021	13ème (22-50)	Non qualifié

Chez Choke & Clutch, on pense que les Cavaliers vont passer un cap cette saison. L’arrivée de Kenny Atkinson sur le banc est une vraie bonne nouvelle. Son expérience avec l’équipe de France, où il a côtoyé des talents comme Victor Wembanyama et Rudy Gobert, sera précieuse pour développer encore plus Evan Mobley et Jarrett Allen. Ces deux-là sont déjà redoutables en défense, mais Atkinson pourrait bien les aider à exploiter tout leur potentiel offensif.

L’objectif principal cette saison ? Trouver enfin une vraie alchimie offensive tout en maintenant la solidité défensive. Atkinson a la réputation de construire des systèmes offensifs modernes et efficaces, et c’est exactement ce dont les Cavs ont besoin pour franchir un palier. Mais attention, tout n’est pas parfait : le manque d’un vrai ailier de métier se fait encore sentir, et le banc reste fragile. Si Cleveland veut aller loin, ces deux points faibles devront être adressés.

Avec 49 victoires, on les voit bien terminer à la 5e place de la conférence Est. Mais le vrai défi sera en playoffs. L’objectif minimum, c’est de passer un tour. Une fois en demi-finales, ils devront tout donner pour se battre avec honneur face aux gros morceaux de la conférence. C’est là que l’équipe pourra vraiment prouver qu’elle est prête à franchir un cap.

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