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Preview 2023-2024 : Cleveland Cavaliers

Plongeons-nous dans la preview des Cleveland Cavaliers. La saison passée, la NBA s’est enflammée autour de la plus belle franchise de NBA. Les Cavs ont terminé la régulière avec un bilan sérieux de 51-31, se positionnant à la 4e place de la Conférence Est. Avec l’avantage du terrain, on se serait attendu à ce que les Cavs fassent des étincelles pour leurs premiers Playoffs ensemble. Mais voilà, les défauts observés durant la saison ont freiné leur élan en post-saison.

Sous les directives « tactiques » de JB Bickerstaff, la défense des Cavs s’est hissée au sommet, trustant la première place de la ligue et une seconde place au DPOY pour Evan Mobley. Le spectacle ? On comptait sur le duo dynamique Donovan Mitchell et Darius Garland pour faire trembler les filets. Cependant, la petite bande de nos deux All-Stars 2023, malgré leur éclat, ont semblé parfois esseulée de tactique, manquant grandement de spacing pour déstabiliser les défenses et d’expérience pour faire face à la puissance de la lumière des projecteurs. La conséquence ? Ils ont été humiliés face à des Knicks en Playoffs, qui ont réussi à déjouer leurs plans et les rêves des supporters…

L’été des Cleveland Cavaliers

Arrivées : Max Strus, Georges Niang, Ty Jerome, Damian Jones, Tristan Thompson, Emoni Bates, Isaiah Mobley, Craig Porter Jr

Départs : Cedi Osman, Lamar Stevens, Raul Neto, Dylan Windler, Danny Green, Robin Lopez

Cleveland était chaud cet été ! Premiers points à l’ordre du jour : avoir un ailier titulaire en NBA et faire respirer l’attaque, en y insufflant plus de spacing. Et tada ! On assiste à l’atterrissage du sniper du Heat, Max Strus pour seconder le duo Mitchell-Garland. Point bonus, George Niang, l’ancien coéquipier de Spida au Jazz, débarque pour canarder depuis la ligne des 3 points. Même si, avec du recul, on aurait aimé voir un peu plus de piquant, surtout quand on voit les récents mouvements à Boston et à Milwaukee, il faut reconnaître que l’été des Cavs semble bon.

Côté départ ? Cedi Osman et Lamar Stevens plient bagage, cédant la place à des tireurs d’élite un brin plus réguliers. Pour le reste, c’est du détail : des petits renforts, comme Tristan Thompson, pour pallier tout imprévu. Mention spéciale au frangin Mobley, qui arrive après une belle Summer League où il a remporté sa petite bague et le titre de MVP des finales. Oui, tout le monde s’enfou, mais ça mérite d’être cité !

Pour couronner cet été, Caris LeVert rempile ! Avec 32 millions sur deux ans, certains diront que Cleveland a un peu forcé sur la dépense pour un joueur pas toujours au top… Mais, en mode sixième homme, il a su et saura se rendre très utile en attaque.

L’effectif des Cleveland Cavaliers

5 majeurs : Darius Garland – Donovan Mitchell – Max Strus  – Evan Mobley – Jarrett Allen

Remplaçants : Ricky Rubio, Craig Porter Jr, Caris LeVert, Ty Jerome, Sam Merrill, Isaac Okoro, Georges Niang, Dean Wade, Emoni Bates, Mamadi Diakite, Isaiah Mobley, Damian Jones, Tristan Thompson

5 majeurs cleveland cavaliers

Forces et faiblesses de l’équipe

Évidemment, la mise en lumière de l’arrivée de Max Strus dans le cinq majeur des Cavs n’a surpris personne. L’acquisition du sniper floridien était claire comme de l’eau de roche : il est là pour punir les adversaires en convertissant les passes de ses coéquipiers en tirs longue distance. Sur le papier, l’affaire semble déjà dans la poche pour Cleveland. Quant au secteur intérieur, on garde le duo qui gagne. Avec Allen et Mobley, les Cavs ont construit la muraille infranchissable de la saison précédente. Et si Mobley ajoute un petit jump shot à sa panoplie, aïe aïe aïe, je risque de lever le chapiteau.

Cependant, comme un refrain qu’on connaît bien, les rotations de Bickerstaff des Cavs suscitent des interrogations. Mise à part la doublette Garland-Mitchell, les options offensives régulières se font rares (LeVert, on te voit). De plus, les options de qualité sur le backcourt se font également rare. La « tactique » Bickerstaff pourrait consister à faire tourner ces deux stars, histoire de maintenir une pression offensive constante. Au global, le banc manque un poil de dynamisme. C’est l’heure pour des talents comme Isaac Okoro (qui doit aller chercher son contrat), Isaiah Mobley ou même Emoni Bates de se révéler. Les Cavs devront être astucieux pour harmoniser leur attaque. Quant à la défense, tant que le rempart Mobley continue de progresser, on dort sur nos deux oreilles.

Joueur à suivre : Evan Mobley

Sans l’ombre d’un doute, Evan Mobley est LE talent à suivre du côté de Cleveland. En démarrant tout juste sa troisième saison, notre jeune pépite affiche déjà un CV qui ferait pâlir d’envie bon nombre de joueurs NBA. Deuxième pour le titre de « Rookie de l’Année 2022 » et deuxième pour le titre de « DPOY 2023« , Evan semble être sur la rampe de lancement pour un futur titre d’All-Star, et pour propulser les Cavaliers vers des sommets inédits. Son aptitude à garder la raquette verrouillée tout en contenant les assauts adverses à la périphérie est déjà du bonheur en barre.

La grande interrogation, celle qui mouvemente mes nuits c’est : peut-il devenir cette menace offensive que tout le monde attend ? Le potentiel est indiscutable. Maintenant, est-ce qu’Evan peut vraiment progresser et dominer en attaque aux côtés des virtuoses que sont Darius Garland et Donovan Mitchell ? Est-ce que JB Bickerstaff est capable de lui faire des plans de jeu ? La déception des derniers playoffs, que ce soit à l’échelle du collectif ou de sa propre performance, doit le secouer. Evan doit passer à la vitesse supérieure dès cette saison. Et soyons clairs, Jaren Jackson Jr. ou pas m’en bat les couilles, Anthony Davis, machin, chouette, rien à foutre, le titre de DPOY pour la saison 2023-2024, il est pour Evan Mobley !

Evan Mobley Cleveland Cavaliers

Quel scénario pour les Cleveland Cavaliers en 2023-2024 ?

Scénario Choke

Alors que les attentes autour de Garland et Mitchell semblaient prometteuses, il semble que ce duo ait de plus grosses failles que prévu. Le panache offensif du backcourt est indéniable, mais leur défense ressemble à une porte ouverte. À chaque match, les adverses semblent mettre un point d’honneur à les cibler. 

Max Strus, censé être le soutien dynamique, peine à être régulier et à marquer sa présence. À l’intérieur : Mobley, aussi solide soit-il en défense, montre une attaque hésitante, tandis qu’Allen semble n’avoir que le dunk comme corde à son arc offensif.

En playoffs, les Cleveland Cavaliers choke une nouvelle fois et sont dominés de A à Z. Pour la seconde année d’affilée, la lumière est trop forte pour le young core des Cavs. Une fois éliminé, les craintes des Cavaliers se réalisent et Mitchell exprime sa volonté de quitter la franchise durant l’été alors Kobe Altman renouvelle sa confiance envers JB…

Scénario Clutch

Cleveland brille une nouvelle fois sur le terrain en saison régulière. Le duo Darius Garland et Donovan Mitchell impose son rythme, éclipsant la hype autour des autres duos. Ce duo dynamique est récompensé par une nouvelle sélection au All-Star, preuve indéniable de leur domination à l’Est. À l’intérieur, la présence imposante d’Evan Mobley rappelle les jours de gloire d’un certain Tim Duncan, mais avec une touche moderne. Mobley, avec sa défense intraitable et son arsenal offensif en expansion, reçoit des louanges et est le troisième larron de Cleveland à être All-Star. Profitant de sa jeunesse pour enchainer les matchs sans load management, les Cavs se hissent à la tête de la Conférence à l’aube des Playoffs.

En séries éliminatoires, Cleveland assume son statut de favori en prenant une revanche sur les Knicks en les sweepants. Bien qu’ils aient réalisé une excellente régulière, les Cavs tombent sur une nouvelle fois sur un os : le coaching. Malgré toute leur détermination et leur potentiel les Cavaliers perdent le game 7 des demi-finales à cause des choix terribles de Bickerstaff. C’en est trop pour les dirigeants de Cleveland qui demande la tête de JB sur un pic. Aussi tôt dit, aussi fait et c’est Mike Budenholzer qui signe un contrat avec la franchise de l’Ohio. Nous attendons avec impatience la saison 2024/25.

Notre prédiction pour la saison des Cleveland Cavaliers

Saison Bilan Participation playoffs
2020-2021
13ème (22-50)
Non qualifié
2021-2022
8ème (44-38)
Play-in tournament
2022-2023
4ème (51-31)
Eliminé 1er tour

Nous voyons Cleveland réaliser une saison régulière similaire à la précédente, aux alentours d’une cinquantaine de victoires avec l’avantage du terrain pour le premier tour des playoffs. En même temps, même si l’effectif s’est renforcé, il est difficile de les voir devant des franchises comme Boston ou Milwaukee. De toute façon, l’objectif principal est lors des Playoffs. Cleveland doit passer le premier tour et atteindre les demi-finales de conférence au MINIMUM. La tâche ne va pas être simple, l’équipe va devoir s’adapter à un nouveau style de jeu beaucoup plus dynamique et vous l’aurez compris au travers de cette preview, que nous voyons le plafond des compétences de JB Bickerstaff trop bas pour avoir de réelle ambition pour l’instant. JB Bickerstaff est un bon gars pour développer des joueurs, mais ce n’est pas l’homme pour diriger une équipe parmi la crème de la crème de la NBA. Même si l’effectif est encore jeune, l’année à venir est importante et plusieurs décisions – notamment financières – vont être prises l’été prochain. En tant que fan de Cleveland, la saison qui arrive est un savoureux mélange entre de l’excitation et de l’inquiétude.